L’affaire est partie pour être la grosse fausse note du grand chamboulement opéré dans l’administration territoriale, en conseil des ministres, ce mercredi 23 juin 2021. La nomination de « Monsieur Moussa GADIO, ancien Adjoint au Sous-Préfet de l’arrondissement de Thiès Nord, au poste de sous-préfet de l’’arrondissement de Bandafassi », est accueillie avec dérision dans la toile. Et pour cause ! Cet instituteur est décédé depuis février dernier au centre hospitalier Amadou Sahir Ndièguène où il était interné.
« Moussa Gadio est décédé depuis février et il vient d’être nommé sosu-préfet de Bandafassi… Sétal li rek. Repose en paix ! » ; « La peur ! Nenalène dafa tepatiku ! Tit na ba nommer ku faatu depuis février Yalnako borom bi xaaré Aldiana » ((Il a tellement peur qu’il vient de nommer une personne décédée depuis février), raille le secrétaire national à la communication du Pastef, El Malick Ndiaye.
Une situation du reste assez cocasse que le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome a essayé de rectifier. Dans un communiqué de presse, le ministre vient corriger cette grosse méprise, signalant que « c’est monsieur Lamine Diop, agent technique d’agriculture (ATA), matricule de solde n 605 448/C, précédemment adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Sakal, qui est nommé sous-préfet de l’arrondissement de Bandafassi en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha Seck, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ».
Il est à préciser également que Moussa Gadio n’était pas adjoint au sous-préfet de Thiès-Nord, mais de Thiès-Sud.