A Thiès ville comme dans le département de Tivaouane, la population rencontre d’énormes difficultés pour avoir un certificat de résidence. A la mairie de Ville de Thiès, il y avait rupture dans la délivrance de certains papiers. Pour cause, la troisième vague de la Covid-19. Les autorités municipales de la ville de Thiès avaient décidé de procéder ainsi pour éviter des contamination de masse.
Depuis quelques jours, deux guichets sont rouverts. Toutefois, il est difficile de se procurer des papiers (Certificat de résidence, entre autres, pas de célébration de mariage depuis un bon moment). Du coup c’est le rush, ce lundi il a fallu de peu pour qu’il y ait rixe entre agents municipaux de l’état civil de la ville de Thiès et des militants qui se réclament de la République des valeurs de Thierno Alassane Sall. Ces derniers accusent les agents municipaux de deux poids deux mesures dans la délivrance des certificats de résidence. Ce, à quelques jours de la fin des inscriptions sur les listes électorales.
Faux! rétorquent les services de Talla Sylla. Scénario quasiment similaire dans la commune Est de Thiès. Ici , certains citoyens parlent de sabotage du maire Pape Bassirou qui aurait instruit les agents de l’état civil de privilégier les militants du parti Rewmi.
Les maires accusés de privilégier leurs militants
« Ce que nous vivons est inacceptable. Pour avoir un certificat de résidence, il faut faire un parcours du combattant. Ce qui n’est pas du tout normal. Ces gens ont politisé l’état civil», tonne Cheikh Ndiaye, président d’un mouvement politique.
Dans le département de Tivaouane, c’est aussi le cas dans la commune de Méouane où une partie de l’opposition crie au scandale.
«Dans la circulaire, le maire Bara Ndiaye demande au chef de village de déposer un dossier où il y a la photocopie d’identité légalisée du chef de village, un cachet rouge où doivent figurer les noms du village et celui du chef de village. Et après prendre un papier A4 mettre 4 cachets, 4 signatures et déposer le dossier à la mairie. Des choses qui ne se faisaient pas avant. Nous avons compris. Le maire a atteint ses limites. Raisons pour laquelle il est en train de faire dans les manœuvres. Vous entendez parler de Méouane et quand vous êtes là, vous êtes déçu… » regrette Bara Ngom, président du mouvement indépendant Bolo Soxali Gox bi de Méouane.