Vie chère : « Comme disait le juge Kéba Mbaye, les Sénégalais sont fatigués », Fatou B. Diop

by SÉNÉGAL ÑOO FAR

« Des souffrances accompagnées d’angoisse au-delà du supportable ». Tel est le vécu des Sénégalais qui ne savent plus où donner de la tête face à la cherté de la vie. L’analyse est de l’ancienne ministre Fatou Blondin Ndiaye Diop.

« Nous partageons le même destin quand il s’agit de nous nourrir, de nous soigner, de nous loger, de disposer d’un environnement sain, d’étudier, de nous déplacer. De fait, le front social est en ébullition. Et il ne se passe pas un jour sans qu’on entende des revendications venant des consommateurs, des ménages, des enseignants, des étudiants, des pêcheurs, des artisans, des paysans, des personnels de santé, etc.. », déplore-t-elle.

Lasse des discussions sous les chaumières et dans les « grand-places », Fatou Blondin Diop et des citoyens mbourois, ont choisi de s’exprimer haut et fort pour déployer le quotidien de tous les Sénégalais.

« Nous portons la voix de 17 millions de gorgorlus. Nous pensons que notre devoir de citoyen doit dépasser les rendez-vous électoraux et inclure de s’indigner à haute et intelligible voix quand il le faut et en plus de nous engager dans les actions citoyennes qui visent à améliorer la vie des Sénégalais. Les pères et mères de famille courent toute la journée pour trouver de quoi se payer à manger correctement, payer leurs factures d’eau et d’électricité. Quand ils disposent de ces services, essayer de trouver un toit pour leurs vieux jours, envoyer leurs enfants à l’école et quand la maladie frappe à la porte du foyer, elle s’accompagne du désarroi dès lors qu’il faut payer une consultation chez un spécialiste, des examens, des ordonnances et une hospitalisation », assure Fatou B. N. Diop.

Elle dénonce le chômage endémique des jeunes qui éprouvent beaucoup de difficultés et de peine à trouver du travail même avec un diplôme ou une formation professionnelle.

A ces maux endémiques s’ajoute une hausse forte et régulière de toutes les denrées notamment celles de première nécessité.

« Avec 10 à 15% d’inflation, les prix ont prix l’ascenseur : Le lait le sac de 50kg est passé de 46 000F à 52 000F ; l’huile, le bidon de 20L est passé 14 000 à 21 5000F ; le riz le sac est passé de 12 000 à 15 000F ; viande de bœuf: le kg est passé de 2 800 à 3 800F ; le ciment la tonne est passée de 65 000F à 68 000F ; certains médicaments tels que ceux prescrits aux femmes en état de grossesse dont le fer et les vitamines ; l’eau les plaintes sont multipliées par deux », liste-t-elle.

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